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Avant de vous lancer

Utilisez-vous le pouvoir des dates limites pour écrire votre livre ?

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La plupart des gens repoussent toujours le moment de se mettre à écrire (la fameuse « procrastination »).

Je n’échappe pas à cette tendance.

Si je regarde les projets d’écriture que j’ai menés à bien, ils se classent en 2 catégories.

Nuage noir

D’abord, les projets que personne ne m’avait demandés… et que personne n’attendait.

Je les ai gardés en tête pendant des années, y pensant toujours avec une pointe de culpabilité et de sentiment de gâchis.

Un véritable nuage noir au-dessus de ma tête !

 

Une aubaine

A force de repousser ces intentions, j’en ai abandonné certaines. À regrets.

Les autres, comme le livre racontant une partie de mon histoire familiale, j’ai mis des années encore avant de les concrétiser.

Le reste passait toujours avant.

Le reste ? Des projets qui, eux, avaient un délai de réalisation, pour lesquels j’étais engagée auprès d’autres personnes.

Le reste, c’était aussi des tâches quotidiennes pas toujours utiles, ou des occupations dont la seule fonction était souvent de me tenir à distance des choses importantes… tout en me donnant une excuse imparable : j’étais « débordée ». Quelle aubaine ! 😉

 

Au pied du mur

Le second type de projets, ce sont ceux pour lesquels j’étais engagée auprès de tiers, avec une date de remise.

Par exemple, j’ai pensé pendant environ 2 ans à rédiger un guide intitulé Comment écrire l’histoire de sa famille.

J’ai fini par proposer l’idée aux éditions Eyrolles, qui l’ont acceptée. Nous avons signé un contrat.

Dès lors, j’avais une date limite pour remettre le manuscrit à l’éditeur.

Et là, au pied du mur, je n’ai pas eu d’autre choix que de m’y mettre vraiment.

 

L’éternité devant nous ?

Vous n’envisagez peut-être pas de publier le livre de votre vie ou de votre famille.

Vous voulez l’écrire pour vous ou pour vos proches.

Le problème, dans ce cas-là, c’est que personne ne vous impose d’échéance.

Et vous n’avez peut-être pas envie de vous en fixer une vous-même.

Parce que ça vous rappelle le boulot et le patron, parce que vous pensez avoir l’éternité devant vous, parce que vous voulez simplement « suivre votre inspiration ».

Ou parce que vous préférez rester dans l’idée vague, dans l’envie sans lendemain.

C’est parfois plus confortable.

Mais à court terme seulement…

 

Aller à l’essentiel

Sans délai, il y a souvent peu ou pas d’action.

Surtout quand personne ne vous blâme si vous n’avez pas noirci une ligne…

Le fait est là : avoir une date limite agit comme un stimulant, un « booster ».

On est plus concentré, tendu vers le but fixé.

Bien sûr, il est possible de procrastiner même quand on a une échéance…

Mais au fur et à mesure qu’elle approche, la plupart d’entre nous devenons plus motivés. Nous nous démenons pour accomplir ce qui doit l’être.

Un autre avantage est que la perspective de cette date limite nous incite à être plus économes de notre travail.

On va à l’essentiel, on cesse de s’éparpiller et de perdre du temps pour des aspects peu importants de notre livre : rechercher pendant des heures un détail n’ayant aucune incidence sur l’histoire, améliorer sans fin le premier jet

Face au temps qui passe, on discerne mieux ce qui est important de ce qui ne l’est pas.

On oriente mieux nos efforts.

 

Mes 3 suggestions

1. Où en êtes-vous de votre démarche ? Etes-vous prêt.e à fixer une date limite pour votre livre ?

Si vous en êtes au stade du mûrissement du projet, vous pourrez choisir cette échéance plus tard.

Mais si vous pensez depuis longtemps à votre livre et que vous n’avez encore rien écrit, n’est-ce pas le moment de passer à la pratique ?

Fixer une date limite – et vous engager – est peut-être le déclencheur dont vous avez besoin pour aller de l’avant.

2. Faire avec ce qui est. Ne vous reprochez pas les retards et les ratés, ne pestez pas contre les imprévus. Tout cela est inévitable – c’est la vie même – mais pas fatal. Reprenez simplement là où vous en étiez.

3. Etre réaliste. Vous n’allez pas écrire votre livre en une semaine, mais vous pourriez sans doute écrire le premier chapitre.

Les petits délais sont plus importants que les grands. Et ce sont les plus motivants.

La résolution d’écrire votre premier jet en 5 mois (par exemple) est inutile si vous n’avez pas déterminé des petites étapes intermédiaires, plus stimulantes : la date limite pour avoir finalisé votre plan, celle pour avoir écrit le premier chapitre ou les 10 premières pages, etc.

Alors, qu’allez-vous entreprendre aujourd’hui pour faire un pas de plus vers votre objectif ?

 

2 réponses sur « Utilisez-vous le pouvoir des dates limites pour écrire votre livre ? »

Merci,Hellène,
Je me suis fixé le premier Février pour boucler le premier jet de ma branche paternelle.Mon projet total étant trop lourd,il,sgagne depuis
Des années.
Merci, pour vos précieux conseils.
M.P.E. Evelyne

Oui, quand un projet est trop lourd, on ne sait pas par quel bout le prendre et il reste dans la catégorie « idées ».

Le scinder comme vous l’avez fait est moins intimidant, et donc plus abordable.

Bravo pour avoir pris les choses en main Evelyne ! Et bonne idée que de vous être fixé un cap dans le temps !

Les commentaires sont fermés.

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