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Comment écrire ?

Ecrire votre histoire personnelle ou familiale en commençant par la fin

Dans une histoire, et souvent dans la « vraie vie », vous ne savez pas ce qu’il va se passer : la tournure des événements, l’évolution des protagonistes, la tonalité du dénouement…

Si vous écrivez un roman, vous devez imaginer tout cela et construire une séquence d’épisodes qui tient la route. Pas facile !

Votre chance, quand vous écrivez l’histoire d’une vie ou d’une famille, c’est que vous connaissez déjà la direction de l’histoire.

 

Si vous retracez votre parcours, vous savez où vous en êtes aujourd’hui. Ou bien : vous savez où vous en étiez à la fin de la « tranche de vie » que vous racontez.

Si vous écrivez l’histoire d’un ancêtre, vous connaissez en général son évolution : en termes de conditions de vie, de lieu de vie, d’environnement familial…

Si par bonheur cette personne a laissé des écrits personnels, ou si vous avez passé du temps avec elle, vous pouvez même appréhender l’évolution de son tempérament, de ses sentiments, de sa vision du monde…

 

Les moments forts

Quant à votre famille, vous savez là aussi où elle en est aujourd’hui (je parle de votre famille proche, bien sûr, pas des milliers de personnes incluses dans votre arbre généalogique 😉 ).

Parce que vous connaissez la « fin » de l’histoire, vous n’avez pas besoin d’échafauder toute une intrigue.

Vous pouvez plus facilement identifier ce qui a mené à cette « fin » : les moments forts personnels ou historiques, les grandes décisions, les coups du sort, les prises de conscience…

Ce sont eux qui indiquent le sens de votre histoire :

  • à la fois sa direction (la succession de faits ayant mené du point A au point B)
  • et la signification que vous lui donnez (par exemple : la maladie n’est pas toujours la pire chose qui puisse arriver à une personne ; la liberté se paye cher mais elle n’a pas de prix, etc.).

Votre livre lui-même peut d’ailleurs commencer par la fin : vous écrivez une scène qui se passe aujourd’hui, puis vous revenez en arrière pour montrer ce qui a mené à ce moment.

 

Profitez-en

Puisque vous connaissez la « fin » de l’histoire, profitez-en et commencez par là.

Examinez la vie que vous retracez.

Quels sont les moments forts, les décisions, les coups du sort ou les prises de conscience qui ont marqué cette existence, qui lui ont donné sa direction ?

Quel a été le chemin, l’enchaînement des faits ?

Vous pouvez inscrire ça sous forme de ligne de vie, ou en faisant une liste, un tableau, un schéma avec des flèches ou quoi que ce soit d’autre qui « vous parle ».

 

Sous les yeux

Ne vous embêtez pas avec les outils, les applis, les machins compliqués. Adoptez la façon la plus simple pour vous.

Et inutile d’y passer des heures : les moments forts d’une vie s’imposent d’eux-mêmes.

Mais il importe de les repérer avec précision, puis de les noter avec soin (et amour 🙂 ).

Car vous garderez ce document sous les yeux, il vous guidera pour faire le plan de votre livre et écrire votre histoire jusqu’à son dénouement.

Votre récit s’appuiera sur ces moments forts, les mettra en valeur.

J’ai vu trop souvent des moments cruciaux expédiés en une ou deux phrases : « Mon grand-père Simon prit sa retraite en 1949, puis il tomba gravement malade. Il est mort le 12 mai 1956. »

Pauvre Simon !

Les moments forts d’une vie doivent aussi être les moments forts de votre biographie.

Le guide complet et motivant
pour écrire l'histoire de votre famille

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